un souffle qui s'échappe, la fumée qui s'en va. tu fumes rarement. t'as de la chance. tu fais parti de ces gens qui peuvent fumer quand ils veulent et arrêter par le même principe. t'es pas à accro, et t'es pas accro à grand chose en même temps. peut-être un peu à l'adrénaline, c'est possible ça pour le coup. t'aimes bien le danger, c'est vrai. t'aimes bien te sentir vivant surtout. t'as été couvé pendant des années dans ta famille, pourtant c'est pas comme ça que t'as vu le jour, loin de là. tu étais là-bas, tu regardais les hommes et les femmes, t'avais ce ventre vide et t'étais seul. c'est comme ça que tu as commencé dans ce monde. une voiture qui arrive, tu reconnais rapidement celle de ton frère. tu l'attendais justement. tu sais pas trop ce qu'il y a ce soir, mais il t'a proposé - ou demandé t'es plus sûr - de venir avec lui. tu refuses jamais un plan avec ton frère, surtout si tu peux sortir un peu de ton quotidien barbant. tu vis pour l'entreprise familiale ces derniers temps. tu vis en costume trois pièces que tu détestes à hocher la tête devant des gens qui te parlent chinois. clairement. ça te dépasse. t'apprécies pas. pourtant t'as pas trop l'choix. alors si tu peux passer à autre chose, tu refuses pas. il s'arrête devant toi et tu ne tardes pas à grimper dans la voiture, ni une ni deux. ta main qui vient déjà checker la sienne. salut mec ! la forme ? tu lui sors naturellement, même si vous vous voyez souvent. t'es comme ça avec ta famille, même si elle n'est qu'une famille adoptive, pour toi, elle est ton unique famille en réalité. alors t'en prends soin. autant de leos que de pilar pour le coup. tu ne pourrais pas leur faire de mal, ou tu ne le ferais pas exprès. ce qui peut arriver, t'es pas l'homme le plus réfléchi faut dire.

ce n’était pas souvent que tu avais besoin de l’aide de ton frère pour tes affaires. tu préférais ne compter que sur toi-même. régler les choses tout seul. mais il arrivait que tu ne t’en sortes pas. il arrivait que tu aies besoin de ses poings pour te sortir d’une mauvaise passe, ou pour faire comprendre à un mauvais client qu’on ne plaisantait pas avec toi. ce n’était pas vraiment ce que tu préférais faire, mais si tu ne faisais rien, tu perdais tout le respect de tes pairs. tu passais pour un rigolo. c’était la dure loi de la rue. joao était le seul de la famille qui savait pour tes activités illégales. c’était le seul qui pouvait comprendre ce besoin d’avoir quelque chose à soi. ce besoin de ne pas compter seulement sur ce que pouvait offrir la famille qui vous avait recueilli. c’est ce que tu aimais te dire le matin en te levant. ces petits deals, ce n’était pas ce que tu voulais faire sur le long terme. bien sûr, tu aimais ce côté commercial. tu aimais les affaires. mais tu voulais développer ces qualités dans un autre environnement, tout en sachant que ce ne serait jamais toi qui hériterait de l’empire familial. ce n’était pas toi qu’on mettrait à la lumière. alors tu restais dans l’ombre, et ça t’allait très bien comme ça. pour le moment. au volant de ta voiture, tu t’arrêtas sur le bas-côté pour permettre à ton frère de monter. tu lui décochas un bref sourire avant de taper dans sa main. il savait que t’étais pas doué avec les sentiments. que tu te dévoilais peu. il avait su t’apprivoiser pourtant, et c’était devenu ton meilleur ami. salut mec ! la forme ? tu pris la direction d’un quartier assez aisé. le client de ce soir était un jeune qui voulait pimenter un peu sa soirée. le genre de jeune qui négociait toujours les produits. tu n’aimais pas quand ils faisaient ça. encore moins dans ce genre d’évènement. tu n’y étais pas à l’aise. c’est pour ça que tu avais besoin de joao ce soir. il savait quoi faire lui. ça va, tranquille. tu lui répondis calmement. on a rendez-vous dans une fête ce soir, promets-moi que tu sauteras pas sur la première jolie fille qu’on va croiser. tu tournas la tête pour lui lancer un sourire amusé avant de te reconcentrer sur la route. tu savais comment il était ton frère. tu savais qu’il était à l’aise partout où il allait. t’aurais aimé être un peu plus comme lui parfois. mieux t’adapter à cette vie. mais c’était pas le cas.

quand la voiture s'arrête, tu montes immédiatement dedans. la portière qui vient claquer, la portière que tu refermes avant de dire bonjour à ton frère rapidement. un échange, simple, basique, parce que vous êtes comme ça. enfin surtout lui. leos, il est différent. leos , il n'est pas ouvert, il est même plutôt fermé. toi t'es l'inverse, alors ça aurait pu être un désastre votre relation, sauf que ça ne l'a pas été. t'as su l'apprivoiser et maintenant vous êtes vraiment comme deux frères. en tout cas, c'est ce que tu ressens toi. t'as l'impression que c'est ton frère et tu ferais tout pour lui. comme là, ce soir, quand tu acceptes de l'accompagner. tu dis jamais non en réalité, t'as pas de raison de dire non. d'autant que c'est rare qu'il ait besoin de toi, donc t'es là, t'es prêt pour faire ce qu'il faut pour l'aider. ses deals, tu t'y intéresses vaguement sans franchement mettre le nez dedans. ça va, tranquille. qu'il te souffle, tu hoches la tête alors qu'il se met en route. tu l'observes, t'attends la suite en réalité. t'attends de savoir de quoi ça va parler, où est-ce que vous allez vous rendre cette fois. on a rendez-vous dans une fête ce soir, promets-moi que tu sauteras pas sur la première jolie fille qu’on va croiser. il finit par dire. tu ris doucement, sur la fin. ouais, c'est vrai que t'es comme ça souvent, tu sautes sur la première nana un peu jolie qui passe.. alors tu souris en tournant ton regard vers lui. ouais ouais.. j'vais faire en sorte de rester prude et concentré, c'est ça ? tu lances, mine de rien. tu sais que si t'es là c'est pas pour draguer de la nana, mais pour sortir tes poings au cas où on ne prendrait pas ton frère au sérieux. tu joues les hommes de main, en quelques sortes. j'dois m'attendre à quel genre de types là-bas ? tu cherches à savoir, pour te préparer.

t’avais besoin de ton frère ce soir. même si tu savais jouer des poings, et que tu n’avais pas peur de t’en servir, tu étais pour faire affaires. et ceux qui faisaient affaires ne se salissaient pas les mains pas vrai ? c’est ce que tu t’amusais à croire pour repousser l’idée que tu aimais passer du temps avec joao. que tu l’aimais comme un frère. que tu aimais toute cette famille, y compris pilar dans ses pires jours. tu n’avais jamais pu compter que sur toi-même, puisque tout ceux qui comptaient pour toi avaient fini par t’abandonner, ou bien s’éloigner. mais tu commençais à t’ouvrir peu à peu au fait que tu n’étais finalement pas tout seul, même si c’était plus compliqué que ça en avait l’air. ça l’était moins quand tu chargeais ton frère de petites missions pour ton boulot. boulot que tu cachais d’ailleurs au reste de la famille. tu savais qu’ils n’auraient pas compris cette volonté d’avoir quelque chose à toi, même si ce n’était pas à la hauteur de leurs espérances. même si ce que tu faisais était mal. ouais ouais.. j'vais faire en sorte de rester prude et concentré, c'est ça ? tu souris un peu, dans l’ombre. c’est l’idée ouais. tu le connaissais joao. tu savais que vous étiez très différents tous les deux, même si vous étiez partis du même point. presque. il était devenu le gars populaire qui aimait les sorties, et les filles. et tu étais devenue cette ombre qui ne voulait pas être sous les projecteurs. tu avais du mal à t’ouvrir aux gens, alors tu ne savais pas comment tu pourrais être comme lui. comment tu pourrais un jour espérer prendre sa place. c’était un débat que vous aviez souvent. mais pas ce soir. ce soir, c’était complètement différent. tu étais la lumière, et il était l’ombre. les rôles étaient inversés. j'dois m'attendre à quel genre de types là-bas ? tu savais que c’était une soirée de petits pourris gâtés. le genre de soirées où vous auriez dû être invités. que vous auriez même dû organiser tous les week-ends. le genre de pilar. tu ricanas un peu à ta propre blague. joao savait aussi bien que toi comment pouvait être votre sœur, et à quoi ressemblait le type d’hommes qu’elle aimait. ce serait une soirée mouvementée. tu garas la voiture derrière la dizaine d’autres qui étaient déjà garées là. il semblait que la fête battait son plein, et c’était le moment propice pour faire ton apparition. votre apparition. prêt ? tu lanças à ton frère alors que tu descendais déjà. il n’y avait pas de temps à perdre. pas d’argent non plus. même si en soi, c’était la dernière chose qui t’intéressait.

tu t'installes contre le siège et tu observes déjà la route défilée. quand leos te demande de ne pas jouer les troubles-fêtes, tu comprends rapidement que ton pantalon doit rester à sa place. dommage. tu verras quand ses affaires seront terminées si tu ne peux pas trouver une nana pour rentrer chez toi. t'en as rien à faire. t'es comme ça, toi. t'aimes être au centre de l'attention, t'aimes cette sensation d'être adulé et respecté. ouais, t'es respecté à cause de ton nom, d'abord et avant tout.. puis y'a tes poings. on sait que tu frappes et t'es loin d'être mauvais; tu l'sais toi, tu voudrais en faire ton métier mais c'est pas mal vue alors te voilà à rester dans l'ombre de ton frère au cas où il y aurait besoin que tu sortes tes poings. de toute façon, tu ferais tout pour le protéger leos. c'est ton frère et tu n'en as jamais douté. ouais, votre histoire est sûrement différente que ces autres personnes qui portent le même nom, mais t'en as rien à faire. c'est comme ça et ça te convient amplement. c’est l’idée ouais. tu souris, un peu. c'est noté. tu préviens, tu feras ce qu'il faut pour ne pas foutre la merde mais tu ne peux rien promettre pour l'coup. on sait jamais avec toi. des fois, t'as ces idées qui traversent ton esprit et tu les suis, simplement. c'est pour ça qu'être à la tête de l'entreprise familiale n'est sûrement pas une bonne idée, mais ça, personne ne veut vraiment le voir. et en même temps, quand on te critique t'es pas content. en réalité, t'es jamais content. le genre de pilar. il te répond, quand tu demandes quel genre de personnes il y aura. tu peux pas t'empêcher de rire pour l'coup. de vraies têtes à claque quoi. tu souffles, en riant encore un peu. pas ta came, et en même temps, tu les côtoies souvent. la voiture se gare et leos te lance un prêt même s'il est déjà sorti. tu le suis, rapidement à ses côtés. tu te poses là, et tu regardes la baraque. sympa, grande, mais sûrement pas autant que la vôtre. à peine rentrés, tes yeux sont déjà en train de descendre sur les paires de fesses qui se balancent. t'y peux rien ! j'touche pas, j'bois pas non plus j'imagine ? tu demandes au cas où .

t’avais pas vraiment envie d’être là. mais en même, t’avais pas vraiment le choix. en général, c’était toi qui décidait des endroits où tu rendais. mais il y avait des exceptions. comme pour toutes choses. ce soir, tu n’avais pas pu décider. ce soir était un gros soir. trop de billets étaient en jeu. il fallait pas que tu déçoives ton boss. c’était toi le meilleur. c’est pour ça qu’il t’avait envoyé. t’avais un don pour déplumer les gens dans l’ombre. un don pour leur mettre à l’envers. t’appréciais ça particulièrement quand c’était des gosses de riches. des gamins comme toi t’aurais dû devenir, mais que tu étais loin d’être. tu voyais un peu ça comme un équilibre des choses. prendre de l’argent aux plus riches pour les donner aux plus pauvres. sauf que c’était pas forcément comme ça que ça fonctionnait. tu prenais juste de la thune à des cons pour la remettre entre les mains de plus gros cons. c'est noté. il pourrait toujours faire ce qu’il voulait une fois que vous auriez fini le boulot. et tu savais qu’il ne se gênerait pas. tu le changerais pas joao. de vraies têtes à claque quoi. tu haussas la tête en rigolant avec lui. au moins vous étiez d’accord sur ce point. les mecs de votre sœur avait beau avoir autant d’argent qu’elle, ce n’était pas vraiment le genre de type que vous aimeriez avoir dans la famille. trop prétentieux. trop imbu de lui-même. pas votre style. tu ne perdis pas plus de temps à discuter avant de descendre de la voiture. chaque minute était précieuse. chaque minute était une liasse de billets en plus dans tes mains. tu remontas l’allée jusqu’à la maison, joao sur les talons. tu ne fis pas attention au paysage, tu rentras directement. déterminé à en finir au plus vite. j'touche pas, j'bois pas non plus j'imagine ? tu souris. vraiment. il avait un don pour te mettre le sourire aux lèvres. même sans le faire exprès. je pense qu’on peut prendre une bière pour se mettre dans l’ambiance. ça ne pouvait pas vous faire de mal pas vrai ? la soirée ne risquait pas de déraper si vous ne preniez qu’une bière ? de toute façon, il te faudrait sûrement un peu d’alcool pour supporter les regards hautains qu’on vous lançait déjà. aucun d’eux ne pouvaient s’imaginer que vous veniez du même monde. ils me font déjà chier. tu lanças à ton frère avant de te frayer un chemin vers l’endroit où pouvait se trouver la cuisine. la soirée allait être longue.

ça pue le fric ici, et t'aimes pas. t'aimes pas ça, parce que c'est pas ton fric. ce genre de soirée ne te dérange pas quand tu connais les gens, quand t'es entouré de tes potes. t'as l'habitude de ça, d'être populaire, d'être sous le feu des projecteurs, t'as toujours aimé ça. tout le contraire de ton frère en réalité. mais vous vous complétez à la perfection et c'est ce qu'il faut retenir. tu regardes les nanas qui passent, tu ne peux pas faire autrement. t'es déjà en train de faire ton marché et te demander avec laquelle tu vas finir la soirée. est-ce que leos acceptera de te lâcher à la maison avec une nana ? tu lui demandes plus tard, quand vous aurez fini vos affaires. tu ne sais même pas en quoi ça consiste. il va vendre quoi, là ? t'en sais rien et c'est sûrement bien mieux comme ça. toi, tu sais que t'es juste là au cas où. s'il y a besoin de sortir les poings parce qu'au fond, c'est ce que tu sais faire de mieux. je pense qu’on peut prendre une bière pour se mettre dans l’ambiance. il te sourit, un peu et t'en es fier. tu le suis jusqu'à la cuisine, ou un truc du genre avec des bouteilles dans tous les sens. ils me font déjà chier. t'entends leos souffler. t'as pas vu les regards, c'est pas ce que tu remarques en premier. toi, c'est les paires de seins. bon. tu ferais mieux de faire un peu plus attention. pourtant, t'es déjà en train de fouiller dans le frigo. tu sors deux bières, une que tu lances à ton frère avant d'ouvrir la tienne contre le coin d'une table. t'en as rien à foutre, t'es pas chez toi. mouais.. faut qu'on voit qui exactement ? parce que si tu veux, je frappe direct hein, ça me gêne pas, en plus ça me ferait même du bien. avec tout ce que tu as sur le coeur, ou justement ce que tu n'as pas, t'es certain que tu pourrais faire mal. parfois, c'est tout ce que tu cherches à faire. du mal aux autres, c'est sûrement pas intelligent, mais t'as jamais dit que tu l'étais.

t’étais à peine rentré dans la maison que t’avais déjà envie de faire demi-tour. t’étais pas joao toi, t’avais jamais été adepte de ces fêtes. t’aimaient pas être le centre de l’attention. t’aimaient pas que les gens te regardent. t’étais bien mieux dans l’ombre. peut-être que les choses auraient été différentes si t’avais eu une enfance normale. si t’étais née dans cette famille qui t’avait adopté. qui t’avait aimé. mais c’était pas le cas, et tu devais vivre avec les horreurs que t’avais vu gamin. tu faisais bien attention de ne pas trop t’attacher parce qu’on t’avait appris trop tôt que tu finissais forcément par perdre les gens auxquels tu tenais le plus. c’était une leçon que tu ne risquais pas d’oublier. ton regard se posa sur les polos, et les robes trop courtes. cette vision d’ensemble te fit comprendre qu’un remontant ne serait pas de trop. tu vis que ça fit plaisir à joao que tu acceptes de te laisser aller un petit peu. c’était rare. très vite, tu te retrouvas dans la cuisine. une bière dans les mains. ton frère était à l’aise. toi pas tellement. t’aurais pas osé fouiller dans le frigo pour te servir. t’aurais peut-être même pas oser demander. ouais. t’avais des progrès à faire niveau sociabilité. mouais.. faut qu'on voit qui exactement ? parce que si tu veux, je frappe direct hein, ça me gêne pas, en plus ça me ferait même du bien. tu secouas la tête en souriant plus franchement cette fois. il était trop tôt pour mettre le bordel. et t’avais pas encore vu celui que tu cherchais. celui qui avait besoin de ta came pour sa soirée. pas question de lui donner des raisons de te foutre dehors alors ton boss comptait sur toi pour faire le boulot. il te faisait confiance. fallait pas que tu déconnes. le maître des lieux. tu soufflas d’abord, avant de prendre une gorgée. garde tes poings au chaud, t’auras tout le temps de t’amuser une fois que j’aurais l’argent. tu savais que le gars chercherait forcément à négocier. mais tu connaissais ta marchandise. tu connaissais le prix aussi. s’il voulait de la bonne qualité, il fallait sortir les billets. pas question de rentrer sans le tout.

t'es la tempête quand leos, lui, est le calme. heureusement qu'il est là, lui. tu sais que sans lui, tu rentrerais souvent dans le tas sans jamais te retourner. ça serait presque le cas si tu ne faisais pas attention. alors une fois encore, t'as déjà envie de frapper juste parce que tu sais que tu peux faire mal. une défense comme une autre, une protection comme certains diraient. peut-être que toi, tu n'as pas peur des mots, tu n'as pas peur de te montrer, mais tu peux frapper aussi fort que les mots. t'en as conscience et tu joues avec, ou presque. c'est pas toujours un jeu, comme ce soir, ce n'en est pas un. si leos est ici pour une transaction, c'est que c'est important, c'est qu'il faut faire attention à toi. le maître des lieux. il t'annonce pendant que tu bois ta bière, tranquillement. une gorgée par une gorgée, c'est rafraichissant mais ce n'est pas pour autant que t'es dans l'ambiance. tu vois bien les regards qu'on vous lance et faut dire que c'est pas franchement ton truc. garde tes poings au chaud, t’auras tout le temps de t’amuser une fois que j’aurais l’argent. qu'il te rappelle. tu hausses les épaules alors que vous décidez de vous mettre en route pour trouver qui est le fameux maître des lieux. tu marches à côté de ton frère, tu observes surtout les nanas, faut dire. tu souris à certaines, tu ne peux pas t'en empêcher en réalité. ça te plaît. tu finis par repérer un groupe. tu donnes un léger coup à leos pour capter son attention et lui montrer. a mon avis, ton type doit se trouver là-bas. y'a du monde autour, peut-être même les nanas les plus bonnes donc.. par ici l'artiste, il est là-bas. tu connais ce genre de soirée, alors tu sais t'y repérer, tu comprends très vite que les gros bonnets sont forcément là-bas.