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 far from home (calloway)

Renata Calloway
En buena hora
Messages : 39
Date d'inscription : 27/05/2018
Points : 0
Pseudo : louisa
Age : 28
Statut : gueule d'ange
Occupation : daddy's girl
far from home (calloway) - far from home (calloway) EmptyMer 30 Mai - 19:31
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il dure encore un instant, le silence. celui qui emplit la pièce, celui qui la berce. morphée qui lui laisse encore ses bras quelques secondes par pitié. parce que c'est ce qu'elle doit inspirer, à cet instant. silhouette frêle qui pourrait se noyer sous la masse blanchâtre. disparaître entre les couvertures. disparaître. elle voudrait bien, renata. alors que ses paupières papillonnent. alors qu'un grognement s'élève déjà. trop tard. les paupières ne se refermeront pas, elle le sait très bien. y a son crâne qui semble s'être prit un aller-retour en un instant et c'est tout son corps qui se lamentent en se tortillant entre les draps blancs. les traits qui se crispent, ses lèvres roses et charnues qui se pincent. putain de gueule de bois. elle sait pas trop, renata. comment tout ça c'est fini, ni même comment elle a réussit rentrer. elle pourrait presque esquisser un sourire, du coin de ses lèvres un peu rebondie. laisser une étincelle de malice briller au creux de son regard. si seulement ça faisait pas si mal. si seulement elle n'avait pas l'impression d'être au centre d'un immense brouillard. plusieurs minutes, une heure peut-être ? elle traîne. reste là. entre ses draps, les siens. seule. et ça lui fait du bien, ce court instant de repos. trop court. avant que tout ne recommence. de plus belle. plus vite. ça vibre. quelque part vers sa droite. soupire. elle cherche, la blonde, son smartphone au creux des draps. sourcils froncés. les oreillers qui valsent pour s'échouer sur le sol. kian. ça la fait sourire, renata. de voir le prénom de son frère s'afficher. le cadet. le petit. et rien que d'imaginer sa tête à ses propres pensées ça la fait triper.

kiki
t'es où??


haussement de sourcil. elle a presque envie de rire, renata, alors qu'elle n'a pas encore compris. alors qu'elle n'a pas encore tout saisis. plus jamais de vodka.

nana
en cours


elle pouffe, glousse à sa mauvaise blague. à ses conneries. s'étire. félin aux airs de saints. puis ça résonne encore.

kiki
lol


kiki
allez dépêches toi maman va péter une durite si elle te voit pas arriver bientôt


hein ? ses yeux clairs qui s'écarquillent. tout son corps qui se redressent. c'est instinctif, lorsqu'elle bondit de ses draps. alors qu'elle passe à moitié-nue en courant devant les fenêtres de son appartement. quand elle se rappelle enfin. le repas de famille. y a sa petite main qui vient frapper son propre front alors qu'elle panique. s'active. enfile les premiers vêtements qu'elle trouve. elle s'en fiche, la blonde. de choquer. de provoquer. trop court. trop long. trop original. mais elle aime ça, rena. ça l'amuse, de faire grimacer mamie parce qu'on voit un peu trop ses seins. une paire de lunettes de soleil pour cacher la tragédie. mais y a chaque verre qu'elle a bu qu'est inscrit dans le creux de ses cernes. elle veut pas, renata. imaginer le regard de sa mère qui se demandera sans doute comment la cuir pour le dessert. un coup de fil, un appel. le taxi comme dernier recourt. parce que le permit, ça fait partit de cette liste noir des sujets interdits. y a l'heure qui tourne et ses doigts qui s'activent pour harceler tavia, assise au fond du taxi. les minutes qui s'écoulent vite. beaucoup trop vite. alors que ça va lentement, beaucoup trop lentement. elle court quand elle arrive devant la demeure, quand elle arrive vers le jardin. parce que c'est la tradition, parce que c'est comme ça. parce qu'ils sont toujours là. elle manque presque de faire tomber mamie dans l'eau lorsqu'elle arrive par surprise. lorsque c'est la grande entrée. celle qu'on attendait plus, celle pas préparée. improvisée. poupée sur scène. silhouette qui réclame les lumières. toutes braquée sur elle. parce que ça la fait triper rena, les regards qui s'accrochent à elle. bonjour tout le monde. voix d'ange, on pourrait la confondre avec gabriel si son regard ne parlait pas autant pour elle. désolé pour le retard, j'avais d'importants dossiers à rendre à l'université... les secrétaires sont vraiment des incompétentes. qu'elle lâche. mythomane née. elle peut pas s'en empêcher. pour l'image. pour la tranquillité aussi. elle arriverait bien à trouver le sujet de ces derniers entre l'entrée et le plat principal pour tata anneke qui sera un peu trop curieuse après quelques verres de rosé. y a son regard qui se perd entre tout ces visages. qu'elle connaît. qu'elle n'ose jamais avouer avoir hâte de retrouver. crinière blonde presque identique, silhouette élancée. cible identifié. elle s'approche, l'air sage. doucement. lentement. ne pas faire fuir la proie. puis y a son coude qui vient sans force taper dans les côtes de tavia. t'es sérieuse à pas me répondre ? heureusement que kian ne m'ignore pas lui, je serais encore dans mon lit. elle grogne, le chihuahua. parce qu'elle peut pas lui en vouloir tavia, encore moins lui cacher quoique ce soit.
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Tavia Calloway
En buena hora
Messages : 253
Date d'inscription : 27/05/2018
Points : 10
Pseudo : little liars (audrey)
Age : 28
Statut : papillon de nuit.
Occupation : future océanographe, fleuriste pour l'instant.
Re: far from home (calloway) - far from home (calloway) EmptyMer 30 Mai - 21:22
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les rayons du soleil qui illumine la pièce à travers les rideaux de la chambre, éclairant tes paupières alors que tu enfouies ton visage dans l'oreiller dans l'infime espoir de les bloquer. tu laisses un gémissement glisser entre tes lèvres quand tu étends tes bras devant toi, t'étirant tel un chaton cherchant une nouvelle position avant de se rendormir. tu n'étais pas prête encore à laisser la lumière de cet astre te brouiller la vue, et pourtant maintenant il t'était impossible de te rendormir, une fois que tu retrouvais conscience du monde qui t'entourait, c'était foutu. au bout d'un moment qui te parait interminable, combien de temps s'était écoulé ? une minute, deux peut-être voir bien plus, tu finis par laisser tes paupières papillonner, la luminosité de la pièce qui te fait grimacer, tes yeux s'habituant difficilement à la lumière du jour. vous aviez peut-être un peu trop forcé sur la dose d'alcool hier soir, ou bien c'était ce matin ? tu ne sais plus vraiment. embarquée dans les rues de séville au gré de votre liste de défis, hugo et toi, vous aviez parcouru un bon nombre de kilomètres et fait une descente assez impressionnante de bouteilles. les brides de souvenirs qui reviennent te titiller l'esprit, des images d'un bar de strip-tease encore floues, tu ne peux retenir un ricanement amusé. finalement un mouvement derrière toi qui te sort de tes pensées, un grognement semblable à celui d'un ours mal léché alors que tu jettes un coup d'oeil par dessus ton épaule nue, un nouvel éclat de rire narquois quand tu vois hugo enfoncé sa tête dans l'oreiller, comme s'il cherchait à fusionner avec lui. ton rire qui semble bien trop fort à ses oreilles puisque le jeune homme attrape un coussin à l'aveugle avant de percuter tes côtes sans grandes forces, le sommeil bien trop présent encore dans son corps et ses gestes. tu l'entends grommeler des paroles incompréhensibles entre ses dents, comme quoi c'était inhumain de se réveiller à une heure pareille. les vibrations de ton téléphone qui te ramène à la réalité, l'écran que tu déverrouilles pour voir apparaître les notifications, une dizaine de messages envoyés par ta grand soeur, tia. une mélodie inconnue que tu chantonnes alors que tu ouvres le premier message, simples mots te demandant où tu étais, puis tu passes au suivant jusqu'à ce que tu les lises tous, les couleurs quittant peu à peu ton visage amusé. ta mère allait te tuer. ouais c'était clair, elle allait te cuire aux petits oignons quand elle allait te mettre la main dessus. oh merde. tu lâches en t'extirpant du lit en vitesse, trébuchant sur les vêtements au sol alors que tu cherches activement les tiens. hugo bouge ton gros cul du lit ! faut que tu me déposes à la maison. tu lui lances en lui jetant son jean à la figure, une nouvelle vague de protestations qui quitte ton meilleur ami, un regard torve qu'il t'adresse. grouille, ma mère va me tuer sinon ! tu cris une fois de plus, tirant sur le drap du lit, faisant basculer le jeune homme par terre et malgré les insultes qu'il te balance, tu le vois se préparer enfin alors que tu enfiles ton débardeur. un coup d'oeil dans le miroir pour voir les dégâts de la veille, bon en dehors de cernes et de ton manque évident de sommeil, ça devrait le faire. ce n'est que quand tu tournes la tête que tu l’aperçois enfin, cette marque dans ton cou, preuve indéniable de ce qu'il s'était passé cette nuit. finalement c'était pas plus mal que ta mère ait ta peau, ça t'évitera d'entendre son sermon une fois de plus. si hugo ne dit rien face à la situation, tu vois parfaitement son petit sourire en coin, tu sais qu'il aime faire tourner ta mère en bourrique, et plus que tout lui montrer que quoi qu'il arrivait, elle pouvait pas le couper de ta vie. le trajet se fait en silence, les minutes défilant bien trop vite à ton goût quand le jeune homme gare la voiture devant chez toi, ta mère sur le palier de la porte parlant avec un de membres de ta famille qui venait d'arriver. tu vois son sourire se fâner sur ses lèvres quand elle vous voit, cette irritation qui traverse son regard quand hugo lui fait un signe de la main, son sourire provocateur toujours aux lèvres. décidant de ne pas déclarer la guerre de suite, tu colles un baiser sur sa joue et te dépêche de rejoindre la baraque. trouvant rapidement un coin où tu serais tranquille, tu te sers un verre que tu sirotes lentement, avant de sortir ton téléphone, voyant les messages de ta jumelle, effectivement maintenant que tu y penses, elle était pas là encore. tu pianotes une réponse pour elle, prenant une nouvelle gorgée de ta boisson. une silhouette qui vient se planter devant toi, et la voix mélodieuse de ta soeur qui s'élève. t'es sérieuse à pas me répondre ? heureusement que kian ne m'ignore pas lui, je serais encore dans mon lit. ah c'était donc kian qui s'était chargé d'elle ? à croire que vos frangins savaient que sinon vous auriez pas mis un pied ici. j'pourrais dire la même, c'est tia qui m'a harcelée de message ce matin. on était encore couché quand je les ai vus. tu réponds en prenant une autre gorgée. grosse soirée ? tu demandais, tes yeux amusés croisant les siens.
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far from home (calloway)

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