☽ ~ sous les tropiques, ou presque
UNO luis, c’est l’espagnol pur. celui qui est né en espagne, qui y a grandi et qui compte y passer le reste de sa petite vie. luis, il parle un espagnol à peine compréhensible, déballe des tonnes de mots à la minute sans jamais respirer, et puis surtout, il jure à tout vent. pour pas grand-chose, voire pour rien. luis, il aime la chaleur, il aime les mois de canicule et ne supporte pas la pluie. luis, il a un caractère de merde, pourtant pas le plus caractériel des aznar, mais bordel, le gamin il est bordé comme pas deux. DOS les aznar, parlons-en. grande tribu, fratrie à rallonge. les aznar, c’est quelque chose. la mama qui a eu le premier avant ses vingt-ans, qui n’a pas tellement levé le pied. au final, le couple a pondu huit gosses, et a déclenché sans le savoir une guerre à venir. l’enfance chez les aznar, ça a été digne d’un raz de marée. les gosses qui courent partout, qui réclament à bouffer à peine après être sortis de table, qui veulent tous le même jouet… les joies d’être parents, les joies d’une famille nombreuse. mais luis, il l’aime sa famille. les dimanches, c’est toujours la même réunion, avec les repas interminables mais tellement mémorables. les moments où ils peuvent tous se réunir malgré leurs vies chargées. TRES luis, tellement inséparable de sa famille, il a décidé de donner un coup de main sur l’exploitation d’oliveraies. alors il est devenu oléiculteur, un terrain qu’il connaît comme sa poche, où il a passé toute son enfance. il aide son padre vieillissant, et parce qu’il ne s’est jamais imaginé faire un autre métier. oh et puis, luis, cultiver la terre c’est son truc aussi ; alors il a fait son propre potager, récolte quelques légumes pour la consommation personnelle. décidemment, on ne pourra jamais envisager luis dans un autre monde.  CUATRO luis, on peut dire que c’est un type qui ne vit pas avec son temps. look vestimentaire vintage, accro au denim et santiags, jusqu’à la petite moustache et barbe qui projettent le garçon dans les années cinquante. des fringues qu’il a récupéré à droite et à gauche, la plupart gratuites et rafistolées. puis c’est aussi dans son mode de vie :  l’intérieur de sa petite baraque, son vieux 4x4 abîmé, les veilles chansons, le téléphone incassable qu’il a et bien loin des smartphones actuels, son antiquité de télévision… en bref, luis ne se soucie pas d’avoir les dernières technologies et les plus beaux vêtements. luis, il se contente de ce qu’il a, sans chercher le bonheur là où il ne le trouvera jamais. sa famille, ses oliviers, et le voilà le plus heureux des hommes. CINCO luis, on remarque toujours les nombreux tatouages qu’il possède. jusqu’aux mains, le voilà recouvert d’une encre indélébile noire, qui trace un nombre affolant de dessins. tous sortis de l’imagination de notre cher luis, tous ayant une signification. pas difficile de remarquer que certains tatouages sont religieux, d’autres en relation directe avec la nature ou encore en rapport avec le passé du garçon. SEIS jusqu’à il y a deux ans, luis annonçait fièrement qu’il allait épouser la plus belle des femmes. qu’il allait tenter de la chérir pendant très longtemps. pourtant, il s’est trompé et tout est tombé à l’eau du jour au lendemain. les projets, la vie de couple … de tout, il s’est retrouvé à rien, le luis. une période difficile qui s’en est suivie, mais c’est un type de ceux qui se relèvent, de ceux qui apprennent de leurs erreurs. et puis luis, c’est un éternel optimiste. SIETE il y a dix ans, il avait un groupe d’amis avec qui il envisageait de refaire le monde. des amis qu’il considérait comme sa propre famille. ils étaient trois. et si le passé est utilisé ici, c’est parce que luis est le seul survivant d’un accident de voiture. luis, il s’est un peu plus renfermé, est devenu ce type mystérieux et qui préfère être seul que trop entouré. il pense souvent à eux, aux bons moments passés ensemble, mais aussi que la vie est vraiment étrange parfois. mais luis, maintenant, il se dit que c’est ainsi, que ça devait se passer comme ça parce que c’était écrit. de toute façon, il n’en parle jamais. c’est un petit secret parmi tant d’autres. OCHO luis, il a aussi côtoyé la mort une fois encore. c’était encore bien avant. il avait à peine dix-huit balais. amoureux transi de cette voisine, passionnée d’équitation. un premier amour que l’on oublie pas et avec qui on vit tout. les premières fois sont toujours les meilleures. son sourire, ses yeux d’un noir sans pareil, et qui brillaient tout le temps. elle respirait la joie de vivre, et pourtant, luis a appris un matin qu’elle s’était suicidée. additionnant cet évènement à celui de ses amis, luis s’est longtemps senti comme un chat noir pour quiconque l’apprécierait un peu plus. comme si tous ceux qui l’entourent finissent par disparaître. alors, mieux vaut fuir, non ?

☽ ~ toutes mes félicitations
tes mots sont beaucoup trop beaux luis est trop cool, j'le vois trop dans ses champs avec son 4x4 bref, j'adore

Maintenant, on te laisse découvrir le reste en passant par la gestion de ta fiche de liens, la création de ton téléphone si tu veux pouvoir être joignable ( et recevoir des prédictions de señora irma !) Puis pourquoi pas un petit tour - ou retour - vers l'annexe de Séville. T'es plutôt du genre ambitieux ? Dans ce cas, va donc jeter un oeil au système de points. Dans tous les cas, on espère te croiser dans le le flood amigo